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Manifestation du 8 février
09/02/2007 15:52
D'après le Ouest France du 9 février :
Les fonctionnaires contre la braderie du public
Quelque 800 salariés du public ont manifesté hier, à Saint-Nazaire. Au chapitre de leurs revendications, les salaires, mais surtout la défense des services.
Le mot d'ordre des syndicats de la fonction publique a été correctement suivi, hier, à Saint-Nazaire. Ce 8 février ne restera pourtant pas dans les annales des manifestations de la cité, même si plusieurs secteurs d'activité ont participé dans leur majorité. Le cortège évalué à 800 personnes était, par exemple, composé pour près d'un tiers de personnels de l'Éducation nationale.« On parle beaucoup des revendications salariales, mais ce n'est pas pour ça que je suis là », témoigne Anne, une enseignante. « Je suis venue surtout par solidarité pour ceux dont les emplois sont menacés. » Les enseignants ont donc des craintes et pas seulement pour leur pouvoir d'achat, « qui a connu une baisse de 20 % en 25 ans », selon la FSU.Les ministères sont montrés du doigt pour leur politique de réduction des emplois et des recrutements. « Au lycée Aristide-Briand, sept postes supprimés à la rentrée 2007, donc cinq correspondant à des départs à la retraite. » Le FSU évoque aussi un décret tout juste paru, qui modifie le statut des professeurs. « Les tâches supplémentaires ne seront plus rétribuées, ce qui signifie 7 % de perte de salaire. »La CFDT dénonce une perte de pouvoir d'achat de 6 % en huit ans pour l'ensemble des fonctionnaires, « concernés désormais par une nouvelle pauvreté. Davantage de précarité, de temps partiel, voilà les ferments de l'exclusion sociale... » Les exemples sont cités volontiers par les agents hospitaliers qui ont vu arriver des contrats aidés. « Destinés à favoriser le retour à l'emploi, ils sont utilisés le plus souvent comme des salariés alors qu'ils sont là pour être formés. »Pour Sud-Solidaires, « la grande braderie des services publics a commencé depuis longtemps, ce qui n'empêche pas de devoir réagir ». Les revendications fusent suivies d'applaudissements : « Revalorisation des salaires de 7 %, salaire minimum à 1 500 €, plan pour titulariser les précaires... »La CGT ne se résigne pas à la perte « de 80 000 à 100 000 postes entre 2003 et 2007 » au plan national. Elle clame l'existence d'une étude soulignant que la précarité est plus importante et plus durable dans le secteur public. Exemple avec les territoriaux qui accueillent 30 % de non-titulaires. La CGT demande donc « des budgets, des créations de postes, un observatoire des conditions de travail, la refonte des grilles de salaires... »Frédéric SALLE.
Ouest-France
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